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Cap21 LRC Toulouse

[INTERVIEW DÉCALÉE] ÉLISABETH BELAUBRE

7 Avril 2016, 16:28pm

Publié par Severine Sarrat

[INTERVIEW DÉCALÉE] ÉLISABETH BELAUBRE

Aujourd’hui à la tête de la galerie d’art Zunzun à Jean Jaurès, Élisabeth Belaubre a également œuvré en politique puisqu’elle a été adjointe au maire, sous l’ère Pierre Cohen, puis même, candidate aux dernières élections municipales. Changement de voie mais pas de valeurs, pour preuve, ses réponses à nos questions… décalées.

 

Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation ?

Je vais souvent au cinéma, et il m’arrive de voir deux fois le même film. En général, je tiens bon la première séance… Si je regarde un film chez moi, alors là, je m’endors deux fois sur deux. Au théâtre et à l’opéra, je tiens le coup.

 

Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?

J’aime parler de tous les sujets, mais pas avec tout le monde.

 

Quelle est votre chanson d’amour préférée ?

En ce moment, c’est : “19 dias y 500 noches” de Joaquin Sabina. C’est l’histoire d’un mec qui se retrouve seul, mais qui l’a bien cherché. Et il met 19 jours et 500 nuits pour « tenter d’apprendre à oublier ». C’est très poétique et très bien chanté.

 

Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?

Je prendrais bien la place du maire de Toulouse, au moins pendant le temps nécessaire pour faire les arbitrages positifs pour les dossiers que je défendais en tant qu’adjointe au maire.

 

À quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?

Petite fille, je devais aller à confesse, et il fallait que j’invente des péchés. Alors je disais qu’il m’arrivait de mentir et aussi d’être gourmande. Je ne vais plus à confesse…

 

À quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « je n’y arriverai jamais » ?

Vers l’âge de 10 ans, je me disais : «19 ans ! Je n’y arriverai jamais ! » Je ne sais pas pourquoi 19 en particulier. Et j’ai déjà fait beaucoup mieux ! Je ne me donne que des objectifs que je puisse atteindre, alors c’est facile.

 

Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?

Des frites, des vraies, faites maison avec des patates bio et locales ! Et à l’huile d’olive.

 

« Je prendrais bien la place du maire de Toulouse »

 

Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?

 Je n’aime pas fréquenter les personnes tristes, grincheuses ou défaitistes. Alors je les évite.

 

Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?

Ce que j’envie le plus chez les hommes, et c’est aussi ce que j’aime, c’est leurs muscles, surtout ceux des bras et la force qui va avec. J’en profiterais pour faire tous les travaux dans la maison !

 

Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?

J’ai ressenti par trois fois à la naissance de chacun de mes fils une fierté et un bonheur sans nom, au moment où je l’ai vu et que j’ai senti qu’il me reconnaissait. J’ai adoré être maman.

 

Quel serait votre pire cauchemar ?

L’explosion d’une centrale nucléaire, particulièrement celle de Golfech.

 

De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?

Mes boucles d’oreilles.

 

Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?

Dormir dans un lit douillet avec des draps bien repassés. Et aussi faire un métier qu’on aime et en vivre bien. J’ai vraiment adoré mon travail d’adjointe au maire, et tous les jours pendant six ans, quand j’allais au Capitole, j’avais conscience que c’était un luxe énorme de travailler dans ces conditions.

 

Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?

1,52m/47 kg. J’en reste là pour mes mensurations. À tempérament égal, je suis presque certaine que ça aurait été plus facile d’avoir quelques centimètres de plus.

 

Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?

Je ne veux pas qu’on dise de moi des choses, mais que l’on continue de me dire des choses pour que je reste encore un peu avec ceux que j’aime.

 

Source : Le Journal Toulousain

http://www.lejournaltoulousain.fr/societe/interview-decalee-elisabeth-belaubre-45944

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